De l’agacement, c’est ce que provoque généralement une sonnerie de téléphone. S’interrompre pour répondre à un appel, toute affaire cessante, à l’heure du « tout à la demande » ? Surement pas ! Pourtant, se « parler pour de vrai » peut avoir du bon : réinsuffler un peu de convivialité dans les échanges, gagner en efficacité, dissiper les malentendus qui découlent de l’écrit malgré l’usage intensif de smileys…  Car cette « téléphonophobie » fait exploser nos messageries. Et si la voie de la sagesse était de choisir le canal approprié à l’urgence et aux objectifs du message, au nombre d’interlocuteurs ainsi qu’au degré de formalisme requis ? Et pour parler en direct à votre correspondant sans le déranger, vous pouvez toujours prendre rendez-vous par courriel pour caler un appel… ou pas !

Signé : Victoire Chapellier